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dimanche 3 avril 2016

Types de chape

............................Types de chape............................

On distingue :
  • chapes traditionnelles
  • chape de ravoirage
  • chapes adhérentes
  • chapes armées
  • chapes flottantes
  • chapes légèrement armées (fibre)
  • chapes fluide-résine


  • Chape traditionnelle :
Les « chapes traditionnelles » ou « chapes de carreleur » sont généralement constituées d'un mortier moyennement dosé en ciment et appliqué relativement sec.
 
Dans le contexte technique moderne, les « chapes minces » ou « chapes fluides » ou « chapes liquides » ou « chapes auto-lissantes » sont mises en œuvre par pompage. Leur épaisseur est en moyenne de 55 millimètres, le liant utilisé est l'anhydrite ou le ciment. Leur dosage en liant est très élevé et elles sont adjuvantes pour permettre leur mise en place, avec souvent des propriétés « auto-lissantes ».

  • Chape de ravoirage :
Les « chapes de ravoirage » ont la fonction de niveler un support, en enrobant ou non des canalisations techniques. Elles ne sont pas destinées à recevoir un revêtement de sol, mais un complexe de sol flottant. Elles sont constituées d'un mortier traditionnel, d'un mortier fluide, d'un mortier allégé, tous faiblement dosés en liant.

  • Chape de compression :
Sous ou au-dessus de la chape peut-être insérée une isolation, sous forme de panneaux ou une mousse projetée (par exemple du polyuréthane projeté) afin d'assurer l'isolation thermique du sol (notamment en cas de plancher chauffant).

  • Chape flottante :
Une chape est dite « flottante » lorsqu'elle est posée au-dessus d'une couche d'interposition. Soit un film plastique (polyane), soit un isolant thermique ou acoustique.

  • Chape de finition :
Une chape est différemment finie suivant qu'elle doit recevoir un carrelage ou un revêtement de sol textiles, en matières synthétiques, parquet ou stratifiés... La chape peut être aussi lissée à l'hélicoptère lorsqu'elle doit apparaître telle quelle, dans les hall industriels.

  • Chape armée ou chape fibrée :
Une chape est différemment finie suivant qu'elle doit recevoir un carrelage ou un revêtement de sol textiles, en matières synthétiques, parquet ou stratifiés... La chape peut être aussi lissée à l'hélicoptère lorsqu'elle doit apparaître telle quelle, dans les hall industriels.
 
si vous mettez un treillis de carreleur dans la chape pas besoin de prendre du fibré surtout sur des ourdis béton, vue que l'endroit de la chape le plus mince est de 4 cm c’est pour cela que certain conseil le ciment fibré, ça permet que la chape ne fissure pas quand elle est peut épaisse, après c’est une question de budget, si vous avez la possibilité de faire la chape un peut plus épaisse (genre 5 cm mini) du béton normale suffira si vous resté à 4 cm le fibré sécurisera ça mais sera plus chère.


  • Joints de fractionnement chape :
Lorsqu'une chape couvre une trop grande superficie, des joints de fractionnement sont ménagés, consistant souvent en un trait de scie circulaire dans les grandes longueurs de la chape et à certains endroits délicats, autour des colonnes, lorsque les pièces ont un angles (forme de L) etc. le joint de fractionnement permet de casser la tension intermédiaire de la chape lors de son tirage ou assèchement et ne laisse pas apparaître de vide contrairement au joint de dilatation. Un ciment bien hydraté va provoquer une rétractation lors de son cycle d'assèchement pouvant générer un effondrement partiel (ou ventre de planéité) ou des micro fissure, ou fissure. cette opération de fractionnement libère les tension et limite la propagation des fissures éventuel



  • Chape fluide-résine :
Une chape est une couche d’interposition destinée à recevoir un revêtement de sol. Elle est mise en place entre le support (dalle béton, plancher bois, etc., éventuellement recouvert d’un isolant et d’un complexe de plancher chauffant) et le revêtement de sol. Les chapes sont toujours destinées à être recouvertes par le revêtement.
 
On distingue quatre applications principales :
  • Pose adhérente : la chape est coulée directement sur un support en béton 
  • Pose désolidarisée : la chape est coulée sur un film plastique, qui fait office de couche de glissement entre le support et la chape 
  • Pose flottante : la chape est mise en place sur un isolant thermique et/ou acoustique 
  • Pose sur plancher chauffant : la chape est coulée en enrobage de plancher chauffant
Les chapes traditionnelles sont des mortiers fermes (sable, ciment, eau) qui sont souvent fabriqués sur chantier à la machine ou à la bétonnière. Leur mise en œuvre est fastidieuse, tant dans la fabrication que dans la mise en œuvre, puisque le mortier doit être épandu manuellement puis tiré à la règle. Les cadences de pose sont très faibles et le résultat final n’est pas garanti.
 
Les chapes fluides, aussi couramment appelées chapes liquides, sont des mortiers fluides autonivelants. Ils sont composés de sable, d’eau, de liant (ciment ou anhydrite), et d’un adjuvant qui leur confère une grande fluidité. Ils sont fabriqués dans des centrales à béton et sont livrés en camion-toupies. Les cadences de coulage sont très élevées (jusqu’à 200m²/h), la solution présente une faible pénibilité de travail. La mise en œuvre de toute les chapes fluides est régie par des Documents Techniques d’Application du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (lien site CSTB). Ainsi, par le biais d’une mise en place assurée par une entreprise agréée, le résultat final est garanti (excellente planéité, résistance et durabilité).
 
La pose du revêtement est exécutée une fois que la chape a atteint un taux d’humidité acceptable.

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